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Centre Biovimer,
Marina Baie des Anges

Réduire la facture énergétique sans nuire au confort

Les villes en bordure de mer ou à caractère thermal s’équipent depuis plusieurs années de centres de thalassothérapie et balnéothérapie, et ont à coeur aujourd’hui de mettre à la disposition de leur clientèle des installations sophistiquées mais généralement très énergivores. Or pour les investisseurs il est impératif que l’économie d’énergie ne se fasse pas aux dépends du confort.

Les besoins thermiques sont donc très importants comme par exemple la quantité d’eau chaude utilisée pour alimenter les piscines et jacuzzi. Une eau qui sera à une température plus élevée que dans des applications classiques de piscines couvertes.

Pour les promoteurs, la gestion de ces centres est un casse tête, il s’agit d’un équipement spécifique et très énergivore, pour lequel la recherche de solutions économiques ne sacrifiant pas le confort, est un impératif absolu. D’autre part, de bonnes conditions hygrométriques sont nécessaires pour assurer la pérennité des structures des équipements de l’établissement.

Le Centre Biovimer Marina Baie des Anges déploie ses 14 000 m² entièrement consacrés à la thalassothérapie et la remise en forme entre Nice et Cannes. L’eau de mer est puisée à 500 mètres au large entre 12 et 14 °C par 35 mètres de profondeur et sera chauffée aux environs de 40 °C, pour les différents traitements proposés.

Cet institut, le plus important d’Europe, possède 7 bassins intérieurs de 440 m² de surface totale et de nombreux équipements d’hydrothérapie.

La déshumidification et le refroidissement sont assurés par un caisson constitué d’un ensemble de batteries dont les circuitages leur sont spécifiques. L’eau glacée à 4 °C produite par l’évaporateur de l’unité thermodynamique irrigue ce caisson. L’air circule à contre courant du fluide primaire afin de bénéficier du meilleur échange. Ce caisson assure la récupération des chaleurs sensibles et latentes créant ainsi le refroidissement, la déshumidification et la remontée en température de l’air par le transfert de la chaleur sensible.

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Cet ensemble permet de réduire le débit d’air et la puissance absorbée de 30 à 50 % et le réchauffage de l’air déshumidifié.

La récupération ainsi que l’énergie consommée par l’unité thermodynamique servant à la déshumidification sont restituées intégralement pour assurer le réchauffage de l’air et de l’eau.

La particularité du système consiste à restituer la chaleur sensible captée en déshumidification côté circuit eau avant son retour à l’évaporateur, afin d’abaisser la puissance de celui-ci de 30 %. L’équilibre des sources froides et chaudes de l’unité thermodynamique est assuré par des vannes magnétiques de régulation à positionnement rapide.

Les températures d’entrées sont régulées afin d’écrêter les variations de charge à l’utilisation et d’assurer un régime de fonctionnement constant.

Une modulation d’air autonome apporte de l’air neuf hygiénique et complète la déshumidification liée à l’évaporation aléatoire causée par l’agitation des plans d’eau, la respiration des occupants, la mise en fonctionnement des douches ou des bains, Enfin, une batterie terminale sert à combattre les déperditions de chaleur et chauffer l’air neuf introduit.

Date de réalisation : 1995